
Je suis comme la mer, « une présence opaque et silencieuse ». Je suis une non présence infinie, sans limites, sans existence propre, je suis là sans y être, « sans attache », « sans connaître grand monde », je vis auprès d’inconnus, je leur suis inconnu, je suis étranger à moi-même et aux autres, je suis un moment de flottement parce que « je me suis échiné à nier mes intuitions, j’ai glissé mes doutes sous un tapis de déni volontaire, et puis je me suis abandonné à la vérité, si douloureuse...
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