24 mai 2016

166 "Tu es comme la mer"

Je suis comme la mer, « une présence opaque et silencieuse ». Je suis une non présence infinie, sans limites, sans existence propre, je suis là sans y être, « sans attache », « sans connaître grand monde », je vis auprès d’inconnus, je leur suis inconnu, je suis étranger à moi-même et aux autres,  je suis un moment de flottement parce que « je me suis échiné à nier mes intuitions, j’ai glissé mes doutes sous un tapis de déni volontaire, et puis je me suis abandonné à la vérité, si douloureuse... [Lire la suite]
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17 mai 2016

165 Dans la peau de

Quand je me passionne pour un roman, je me retrouve bien vite dans la peau du héros. Je parle bien sûr en général mais il y a sûrement des exceptions, même si je ne m’en souviens pas ici et maintenant. En général donc, au bout d’un moment de lecture, je suis tellement dans la peau du héros que je vis le roman comme lui, en même temps que lui, le roman devient moi en lui. Qu’il soit glorieux ou penaud, peu importe, j’en suis le héros. Ça paraît idiot mais ça me fait réfléchir sur la vie, sur ma vie et plus si affinités. Je vis ainsi... [Lire la suite]
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08 mai 2016

164 Le plaisir à l'état pur

Faire rouler les mots du livre dans sa bouche, les mâcher, les déguster, les siroter, les sucer, tout ce que vous voulez, procure du pur plaisir. Du premier jusqu’au dernier, je vous jure, et il y a profusion jaillie d’une corne d’abondance d’Afrique, genre délire organisé.  Il est question d’une anonyme humanité en déroute dont les représentants sont qualifiés par des surnoms : Verre Cassé, l’Imprimeur, Robinette, Pampers, Holden, l’Escargot entêté, etc. Cette humanité est planifiée par l’auteur pour décrire le paysage... [Lire la suite]
Posté par Pierre Ferin à 10:14 - Commentaires [3] - Permalien [#]