
J’ai toujours été attiré par le désert. Il représente à mes yeux le paroxysme de la nature (sauvage et non-humaine) et l’endroit idéal pour méditer. À quoi me demanderez-vous ? Réfléchir à la vie tout court, à la sienne de vie, réfléchir hors les pesanteurs qui la plombent dans la fureur bruyante des villes, du travail et des idéologies.
Méditer, n’est-ce pas mourir d’ennui ? Comme dans le désert où il n’y a rien et par conséquent rien à faire ? Personne, aucun bruit, et la mort qui rôde si on...
[Lire la suite]