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26 février 2018

218 Guerre totale : tout le monde descend (ou est descendu) !

Si j’ai bien tout compris et j’ai bien peur que ce soit le cas, la guerre mondiale 1914-18 fut une boucherie vaine et multimillionnaire en destruction de vies humaines, une guerre de machos pour savoir qui c’est qu’était le plus fort ; la guerre mondiale de 1939-45, la guerre du monde fascisant contre le monde libéral ; et la guerre actuelle contre Al Quaeda-Talibans-Daech-X en Afghanistan, Irak, Syrie et Cie serait celle du fric et du cynisme, la guerre hypocrite avec les civils innocents en chair à canon, la guerre des profits parallèles drogues armes en trafics serrés, milices privées adoubées par les services secrets et vice-versa, restons sur le vice, la guerre du chaos au Levant qui libère toutes les énergies destructrices, et plus on fouille, plus on en trouve. Le primo avait le pire en crête, le secundo est le pire du pire même si ce n’est pas possible, et bien si, il n’y a pas de limites au chaos, à la boucherie, à la trahison, au machisme, aux combats sanguinaires, aux drones incendiaires, aux familles déchiquetées, aux amours héroïnés, aux espions corrompus. Qui ne tue pas est tué.

Se servir dans le chaos. Meurtrièrement époustouflant.

Fox est venu écouter cette colère en jouant, avec la précieuse caution de Dilouar, à l’envoyé du gouverneur, dans l’espoir de capter un renseignement utile ou d’identifier une source potentielle. Une version afghane de l’enquête de voisinage. Les résultats ne sont guère concluants, il se prend surtout dans la gueule le désespoir de paysans coincés entre le marteau fondamentaliste et l’enclume étrangère, soutien d’un pouvoir corrompu qui a promis beaucoup et donné peu. Il encaisse la peur ressentie après chaque shabnameh, chaque exécution sommaire, la crainte permanente de sauter sur une mine ou de voir son enfant déchiqueté par la bombe d’un avion, l’angoisse d’être racketté par les agents de l’État ou emprisonné de façon arbitraire, l’absolu dénuement, l’absence d’espoir et le ras-le-bol de cette occupation –ainsi est-elle perçue – devenue, plus que la religion, le principal moteur de la rébellion.

Pukhtu-secundo

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