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11 juin 2014

95 Ah ! La famille !

 

Allons-y gaiement pour enfoncer des portes ouvertes ! La famille nous poursuit depuis bébé jusqu’à pépé. Elle nous formate toujours, nous étouffe parfois, nous manque souvent. Elle nous occupe ou nous préoccupe. On la fuit autoritaire, on déplore son absence. Elle peut devenir lourde ou indispensable. On nous serine statistiquement son piètre résultat. À se demander s’il existe une famille heureuse ? Si oui, l’avez-vous rencontrée ? Écrivez-moi, ça consolera tous ceux qui sont issus d’une famille dont l’amour s’est échappé par un trou béant.

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Sans amour, il n’y a rien. Tout le monde sait que l’amour n’est pas une question de genre, ni de famille. Il y a toutes sortes de familles : celles des tradis impénitents un homme une femme deux enfants, blonds aux yeux bleus, parfumés à l’encens. Il y a celles des soixante-huitards attardés maintes fois recomposées ou unisexifiées, de toutes couleurs et fragrances. Il y a les familles où naissent des blondinets, celles où naissent des petits blacks et celles où naissent des petits beurs, pile poil pour constituer une équipe de football.

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Il y a celles des héritiers qui planent sur l’ENA et le medef, il y a les « familles » monogames, pauvres en général. Il y a les familles métissées mais je viens d’en parler, il y a les familles nombreuses avec beaucoup de papas et d’oncles où tout le monde c'est-à-dire personne ne s’occupe des enfants. Il y a la famille à un seul papa et quatre mamans. Il y a pour finir sous les feux de l’actualité l’inénarrable et repoussante famille Le Pen, trahisons, coups de poignard et cumuls de mandats. Et puis, au bout du compte, il y a la famille heureuse. J’ai même trouvé le bouquin qui en parle, étalé au milieu des livres de poche. Comment je l’ai su ?  Il affiche ce titre pardi avec une certaine morgue. Je me suis dit, mon ami, ce livre est pour toi, qui sors d’une tradition de famille ratée. Je me suis lancé dedans comme dans un champ d’orties. Bon Dieu que ça fait mal. Mais je suis d’une nature rustique qui résiste à toutes les horreurs humaines, et j’ai souri, j’ai ri, je me suis même esclaffé. Bien joué Élisabeth Crane !

(4ème de couverture) Dans la famille Copeland, demandez les parents. Gordon le père déjanté – nombriliste et insignifiant, il est gérant de supermarché -, et Jean, la mère Courage dévastée par le suicide de son amant, fraîchement pendu sans un mot d’excuse. Demandez aussi les enfants : Priscilla, l’ado caractérielle et complètement idiote qui se prend pour Princesse Barbie, et Otis, le petit dernier surdoué, quoique vaguement allumé. Une famille presque heureuse en somme…mais pas tout à fait.

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