Istanbul est aussi et avant tout une ville moderne, une ville monde comme disent les sociologues, une ville à la hauteur du monde moderne. Il n'y a pas que des touristes du monde entier qui visitent la ville, il y a aussi des gens venus de partout qui y vivent, travaillent, créent, et, parfois, manifestent sur la place Taksim. Pour sentir vivre le quartier bobo et populaire à la fois de la partie européenne, il suffit d'emprunter l'Istiklal Caddesi (avenue de l'indépendance), toujours noire de monde même quand il pleut, avec ses trams pittoresques, son funiculaire souterrain inauguré en 1875 (voir photos). Il y a aussi le centre ville ultrafriqué de l'Istanbul asiatique, Bagdad Caddesi (avenue de Bagdad), les Champs Elysées stambouliotes, que l'on peut parcourir après avoir emprunté la toute nouvelle ligne de métro passant par un tunnel sous le Bosphore, Marmaray (voir photos). Istanbul a tout pour plaire. Quelle ville !

(vue sur l'estuaire ou le canal - Haliç en turc - la Corne d'Or selon Pierre Loti, prise depuis le café éponyme, place qu'il affectionnait)

(pont de Galata)

(le Bosphore vu par temps de pluie depuis la plus haute colline stambouliote d'Asie - frustrant !)

(le métro sous le Bosphore ci-dessus et ci-dessous)

 C'est ainsi que se termine mon mini-reportage bien modeste sur Istanbul. Les quatre jours que j'y ai passés ont un sacré goût d'y retourner.

Je reprendrai rapidement mes chroniques égolittéraires avec comme prochain titre : "les p'tits cons"!